Jimmy Peirera, étudiant en infographie JV promotion 2012, aujourd’hui level artist à Cloud Imperium, Manchester
Jimmy, quand tu es arrivé à Creajeux, tu imaginais quoi ? Tu te projetais déjà un avenir ou une ambition ?
Oui sans aucun doute. Je m’imaginais déjà au sein d’une grosse équipe, travaillant sur une grosse prod. J’ai jamais perdu ce petit rêve, c’est définitivement ce qui m’a maintenu motivé.
Comment cela s’est il passé pour toi à Creajeux ?
Creajeux n’est pas la seule raison de ma réussite, J’ai un avis très positif sur l’école. Je peux assurer aux élèves que Creajeux vous donnera tout ou presque tous les outils nécessaires pour être à niveau et vous donner de bonnes bases assez solides pour que vous puissiez les améliorer et ainsi trouver un Job. J’ai su tirer partie de ce que Creajeux m’a enseigné. J’ai continué à apprendre après la formation terminée et au final j’ai réussi à finir là ou je voulais. Certain pensaient qu’une fois sortie de Creajeux leur avenir était tout fait et qu’ils auraient un job direct a la sortie. Bien évidemment ils ont été déçus, il faut se donner les moyens.
Avant Creajeux , tu imaginais être la ou tu es maintenant ?
Je suis assez positif comme personne, donc oui je m’imaginais être la ou je suis. Il est important de rester positif et d’y croire dur comme fer, car c’est lorsque qu’on arrête d’y croire que tout fout le camp et la porte qui n’était pas ouverte mais restait mentalement visible finit par disparaître.
Comment s’est déroulé la production que tu as réalisé à Ubi Reflection ?
Je ne pourrais pas rentrer dans les détails mais je peux dire que malgré la difficulté, l’aspect chaotique et dantesque d’un tel projet (The Division), cela n’aura été que du bonheur. Des heures de folies, j’étais tellement heureux de travailler sur une telle licence. Mon lead a fini par me forcer à prendre des vacances en fin d’année car je n’en prenais aucune et j’allais les perdre. Le moment le plus intense reste quand mes environnements ont commencé à faire parler d’eux aux sein des divers studios d’Ubisoft qui travaillaient sur le projet et que l’on commençait à les voir apparaître dans les divers trailers du jeu.
Ca fait quoi de bosser sur un projet comme The Division ?
Je suis un énorme Fan de Tom Clancy. J’ai commencé avec Rainbow Six premier du nom sur le PC d’un ami à mon père qui adorait tout ce qui était simulation militaire genre Opérations Flashpoints ou autre. J’ai enchainé avec les ghost recon, Splinter Cell etc… Quand j’ai vu le premier trailer de Tom Clancy: The division j’étais déjà accro. Quand j’ai commencé à travailler dessus, c’était juste une sensation que je ne saurais décrire vraiment. Pour vous faire une idée J’étais prêt à travailler sur quoi que ce soit tant que c’était dans le milieu du jeu vidéo, donc travailler sur une licence qui a bercée ma jeunesse, c’était juste incroyable, encore aujourd’hui j’ai du mal à y croire.
Maintenant tu es à Cloud Imperium, comment as tu été recruté pour Star Citizen ?
Apres avoir bouclé The division et son DLC, j’ai senti qu’il était temps pour moi de voir où je pouvais aller maintenant. J’avais envie de changement pour des raisons personnelles et j’ai commencé à contacter tous ces chasseurs de tête sur Linkedin qui m’avaient contacté auparavant pour d’autres offres d’emploi. J’avais le choix entre pas mal de gros studios comme Rockstar north, Cd projekt Red, ou Dice. Mais j’ai finalement finis par céder à Cloud imperium qui, outre l’offre qui était très intéressante, le projet me paraissait juste incroyable et une fois l’entrevue faite dans leurs locaux et la présentation en interne à propos de Star Citizen, je ne pouvais pas refuser.
Jimmy, aurais tu quelque chose a dire pour les petits nouveaux de Creajeux ?
Restez positif, Sachez vous donner du feedback les uns les autres constamment mais plus important aussi, sachez le recevoir sans vous sentir attaqué.
Ne tombez pas dans le « drama ». Le « drama » n’a vraiment aucune utilité. Dites vous que ce ne sera pas facile et qu’il faudra persévérer parfois plusieurs mois voir années après Creajeux. Ne lâchez absolument pas l’affaire, Le jeu en vaut la chandelle.
